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DALI SALVADOR toute son OEUVRE expliquée

 

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Bienvenue dans l'univers de Salvador Dali

 

Sommaire :

 

 

Biographie de DALI


peintures expliquées de DALI


photos commentées de DALI


Biographie DALI

Artiste et Peintre (Espagnol)
Né le 11 mai 1904
Décédé le 23 janvier 1989 (à l'âge de 84 ans)

Salvador Felipe Jacinto Dali est né le 11 mai 1904 à Figueras, petite ville de la province catalane de Gérone située dans le nord de l'Espagne. Il était le fils de Felipa Doménech et de Salvador Dali notaire de Figueras. On disait de son père que c'était un homme autoritaire et qu'il avait causé la mort du frère aîné de Dali, appelé également Salvador, né en1901 et décédé deux années plus tard. Les parents de Dali furent très troublés ; par la suite ils comparèrent les deux enfants et habillèrent Salvador avec les vêtements de son aîné, lui donnant les mêmes jouets et le traitant comme la réincarnation de leur fils mort et non comme un individu à part entière. Dali fit sa scolarité à Figueras où il apprit peu mais qui lui laissa certaines images (comme l'Angélus de Millet, dont une reproduction était accrochée au mur, ou les cyprès qu'il voyait par la fenêtre de la classe) qui réapparaîtront souvent dans ses peintures.

Dali reçut aussi les encouragements d'un ami de son père, Pepito Pixtot dont le frère, Ramon, était un peintre impressionniste qui vivait à Paris et était connu de Picasso. L'intérêt de Dali pour l'impressionnisme cède le pas à une recherche dans le domaine de la couleur. A quatorze ans, pendant l'été de 1918, Dali présenta publiquement ses premiers tableaux dans une exposition des artistes locaux au Théâtre municipal de Figueras.

Salvador Dali en 1922, entre à l'École des beaux-arts de Madrid. Pendant son séjour à la Residencia de Estudiantes, il se lie d'amitié avec le poète Federico García Lorca et le cinéaste Luis Buñuel, avec lesquels il mène à bien de nombreux projets artistiques d'avant-garde.

D'abord influencé par le futurisme, puis par le cubisme en 1925. Il fut exclu un peu plus tard pour un an pour indiscipline. Pendant cette période il est influencé par les futuristes italiens et Eugène Carrière ; il peint des toiles cubistes dans sa chambre. C'est à cette époque que Breton a constitué, avec Picabia, Max Ernst et Man Ray le premier groupe surréaliste parisien.

Après son retour à l'Ecole (mai), il montre de plus en plus d'intérêt pour le cubisme. Dali était à la recherche d'un style capable d'exprimer son moi le plus profond, mais il ne l'avait pas encore trouvé. En avril 1925 c'est le premier séjour de Lorca, pour qui Dali ressent une amitié et une complicité grandissante, à Cadaqués. Alors qu'en novembre, c'est la première exposition personnelle de Dali qui se déroule à la Galerie Dalmau à Barcelone, à l'occasion de laquelle Picasso et Miro commenceront à s'intéresser à ses travaux.

En avril 1926, Dali fit son premier voyage à Bruxelles et à Paris, où il rendit visite à Picasso qui fut très impressionné par les ouvres qu'il lui montra. Dali est définitivement exclu « volontairement » de l'Ecole des Beaux-arts, une semaine avant les épreuves pour l'obtention du diplôme; Son père est contraint de subvenir à ses besoins d'artiste, donc de poursuivre ses études à Paris. Dali commence à accomplir son service militaire en février 1927.

De cette époque datent quelques-unes des ouvres qui feront de lui l'un des plus hauts représentants du Surréalisme, tel Le grand masturbateur, Le spectre du sex-appeal, Le jeu lugubre et Persistance de la mémoire. C'est lors de son deuxième voyage à Paris en 1929, à l'occasion du tournage du film de Buñuel Un chien andalou, auquel Dali participa vivement au scénario, que Miro l'introduisit dans le groupe surréaliste. Il rencontra pour la première fois la jeune russe Helena Diakonova, Gala , qui est alors la femme de son ami Paul Eluard, un poète surréaliste. Dali invita le couple Eluard à Cadaqués dès l'été dans son refuge de Portlligat. Pendant ce court séjour, Gala et Dalí s'éprennent l'un de l'autre et Gala prend une décision ferme: "Nous ne nous séparerons plus".

Dès lors, Gala ne se séparera plus de Dali. Gala devient alors le modèle, la muse et la compagne inséparable d'un des plus célèbres artistes du XXème siècle, qu'elle suivra dans toutes ses errances, en Europe et aux États-Unis.

En 1930, Dali travaille à son oeuvre L'homme invisible, qu'il laissera inachevée définitivement trois ans plus tard. En même temps, il écrit, illustre et publie La femme Visible, qu'il dédie à Gala. Cette même année, en juillet, la revue Le surréalisme au service de la révolution publie Rêverie, un des textes les plus importants de Dali. En novembre, Dali expose à à la galerie de Goemans à Paris sous le parrainage de Breton, il obtint un franc succès, affermissant sa réputation dans l'esprit du public et de la critique. Dali se vit chasser par son père de chez lui, à cause de sa relation avec Gala qu'il n'appréciait pas. Il ne reverra son père quà son retour de New York en 1948.

En juin 1931, Pierre Colle organisa pour Dali sa deuxième exposition parisienne qui comportait notamment le tableau qui serait la peinture la plus célèbre de Dali, La persistance de la mémoire. L'ouvre fut montrée de nouveau dans une exposition que l'on pourrait appeler la première exposition surréaliste aux Etats-Unis, à Hartford. organisée au début de 1932 à New York par Levy, où elle suscita une considérable curiosité parmi le public new yorkais. Ce n'est que le début du succès de ses ouvres aux Etats-Unis, où il atteindra un niveau insoupçonné. Dali publie L'âne pourri en décembre, dans lequel il pose les bases de sa méthode paranoïaque-critique. Gala avait divorcé en 1932 et elle pouvait donc épouser Dali. Le mariage civil eut lieu à Paris, à la fin de Janvier 1934. Cette année fut pour le peintre une année d'activité frénétique, car il n'eut pas moins de six expositions à Paris,à New York à Londres et à Barcelone

En juillet 1936, la Guerre civile éclata en Espagne. Dali avait anticipé le conflit dans Prémonition de la guerre civile, et peu après il peignit Cannibalisme d'automne. Lorca fut assassiné par les fascistes à Grenade, le 19 août 1936. Dali fuit la guerre et s'installe en Italie où il approfondit ses connaissances sur la Renaissance et le Baroque.

Il rend visite à Freud à Londres en 1938, visite qui donnera lieu à des portraits de Freud, et dans lesquels Dali compare le crâne de son modèle à un escargot.Dali repart pour New York pour exposer à la Julien Levy Gallery en 1939. En novembre, le premier ballet paranoïaque a lieu au Metropolitan Opera House, la musique est composée par Richard Wagner et les décors sont de Dali.

Le peintre quitte Paris pour le sud-ouest de la France. A partir de cette année, Dali s'écartera totalement du surréalisme. Puis très peu de temps après, Gala et Dali quittent à nouveau l'Europe et vont s'installer en Virginie, pendant toute la durée de la guerre. La période américaine de Dali fut des plus activ; Il y écrit La vie secrète de Salvador Dalí et travaille pour le cinéma, le théâtre, l'opéra et le ballet. Des années quarante datent des ouvres aussi importantes que Autoportrait mou avec lard grillé, Corbeille de pain. Le peintre menant la grande vie et fondant sa réussite sur le fait qu'une nouvelle classe fortunée se créait. En collaboration avec le Duc de Verdura, Dali réalise ses premiers bijoux, inspirés de ses souvenirs nostalgiques de la Renaissance. C'est ainsi qu'il crée une broche en or avec émeraude et alexandrite"le cygne de Léda" , puis à l'aide d'une pépite d'or de rubis et diamants,émeraude il crée "le coeur royal" , puis "l'oeil du temps et une montre en or " l'éléphant spatial".

C'est à la suite de ces événements que Breton dénonça l'esprit un peu trop « commerçant » de Dali. En conséquence Dali est radié du groupe surréaliste. En 1942, les rapports de Dali avec le monde de la photographie vont être très fructueux. L'artiste s'intègre parfaitement dans la société new-yorkaise ; il réalise pour la Knoedler Gallery de nombreux portraits de personnalités américaines. A noter également son activité intense dans le domaine du théâtre

L'explosion de la bombe atomique à Hiroshima marque le début de la période « nucléaire » ou « atomique » de Dali, nous sommes en 1945. Puis Dali et Walt Disney commencent à travailler au projet d'un film d'animation (Destina), qui ne sera jamais mené à bien. Avant de regagner l'Europe et de s'installer définitivement à Port Lligat, en 1948, Dali illustre trois grandes ouvres dont Comme il vous plaira de Shakespeare. D evenu l'un des peintres les plus célèbres du moment, il rentre en Europe en 1948 et fait de longs séjours dans sa maison-atelier de Portlligat.

Pour Dali commence une nouvelle étape au cours de laquelle il tirera son inspiration des grands thèmes de la tradition occidentale. L'élément religieux fait irruption dans l'oeuvre du peintre en 1949. Au cours de l'année 1958 et de la suivante, Dali étudie à fond les peintres du passé (en particulier l'oeuvre de Velasquez) ainsi que les thèmes religieux et historiques occidentaux. Il se lance aussi dans l'art « optique », recherchant sans trêve des effets et des illusions d'optique.

L'histoire et la science deviennent la thématique centrale d'une bonne part de ses ouvres, de grand format pour la plupart. Il peint alors certaines de ses toiles les plus célèbres: Christ de saint Jean de la Croix, Galathée aux sphères, Corpus Hypercubus, La découverte de l'Amérique par Christophe Colomb et La cène.

Le 8 août 1958 Dali et Gala se marient à la Chapelle des anges en Espagne. En mai 1959, Dali rend visite au Pape Jean XXII au Vatican. En décembre, il présente au Palais de Glace l'Ovocipède, moyen de transport révolutionnaire consistant en une sphère de plastique creuse pouvant contenir un passager.

En 1963, Le mythe tragique de L'Angélus de Millet est publié trente ans après que Dali l'eut achevé. Au mois de mai de l'année suivante, se fut la publication du Journal d'un génie. Puis en septembre, une grande rétrospective de Dali a lieu à Tokyo. Ils offrent à Dali l'occasion d'écrire son tract "Ma révolution actuelle", dans lequel il présente comme une vertu l'opposition à la culture bourgeoise ; L'année suivante, il publiera des Métamorphoses érotiques, qui est l'un des sommets de la méthode paranoïaque critique. Puis il se relance dans la publicité en réalisant des affiches publicitaires pour Perrier sur le thème de la soif, et pour les chocolats Lanvin. Il crée enfin un flacon d'un kilo de cristal pur retaillé et poli à la main. Il fut présenté au public le 26 Octobre1983, au musée Jacquemart-André à Paris.

Puis Dali s'intéresse particulièrement à l'holographie . En 1972, à lieu une exposition d'hologrammes à New York. En août de cette même année, Dali annonce qu'il fait don de toutes ses ouvres (les siennes ainsi que celles d'autres peintres en sa possession) à l'Etat espagnol. L'année suivante, Dali présente son premier Chrono-hologramme. Puis à New York, la Knoedler Gallery ouvre une salle holographique dalinienne.

Le 28 septembre 1974 a lieu l'inauguration du Teatro Museo Dali ; après dix ans d'efforts, Dali a finit par obtenir son musée, un endroit qui reflète très précisément sa vision. Encore aujourd'hui peu nombreux sont les visiteurs qui ne sont pas surpris et fascinés par ce qu'ils y trouvent...

La dernière passion de Dali fut la peinture stéréoscopique en 1975, et il présenta sa première ouvre hyper stéréoscopique à New York en 1978.

Pendant la dernière partie de sa vie, Dali fut comblé d'honneurs, notamment en 1972, il fut élu membre associé étranger de l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France. Mais sur le plan personnel, ce furent pour le peintre de tristes années. Il souffrait de divers troubles, Dali et Gala se remettaient lentement d'une maladie contractée pendant l'hiver 1981 à New York. De plus, Dali était terrifié par la mort. Sentimentalement, il était aussi de plus en plus isolé, et ses relations avec Gala se détérioraient sans cesse. Elle restait cependant le centre de l'univers émotionnel du peintre le 10 juin 1982, Gala mourut à Pubol . Dali en fut très affecté.

Dali part le 10 juillet pour le château de Pubol, où il décida de se retirer. Il y poursuivit son activité de peintre, qu'il abandonnera définitivement au début de 1983, sa dernière ouvre fut La queue d'Aronde. Au cours des années qui suivirent, il sera victime de plusieurs crises cardiaques, ce qui aggravera considérablement son état de santé. Salvador Dali mourut le 23 janvier 1989 à la Torre Galatea de Figueras à la suite d'une nouvelle crise.Selon sa volonté, il est enterré près du théatre-musée Dali.

Source : perso.wanadoo.fr/.../anadoo.fr/art-deco.france/dali.htm

 

 

 

 

 

Peintures Commentées

 

 

LA PERSISTANCE DE LA MEMOIRE.

1931 : Huile sur toile - 24 * 33 cm
Museum of Art, New York

Ce tableau, très connu sous le titre de Montres molles, a été exposé chez Pierre Colle, à Paris du 3 au 15 juin 1931, sous le numéro 23.


APPARITION DE MA COUSINE CAROLINETA SUR LA PLAGE DE ROSAS.
(Pressentiment fluidique)

1933 : Huile sur toile - 73 * 100 cm. Collection particulière.

Ce tableau a été exposé chez Jacques BONJEAN, à Paris, du 20 juin au 13 juillet 1934, sous le numéro 6.


NAISSANCE SES DESIRS LIQUIDES.

1932 : Huile sur toile – 95 * 112 cm Peggy Guggenhein foundation, Venise.

Ce tableau figurait sous le numéro 13 à l’exposition DALI organisée par Pierre COLLE à Paris du 19 juin au 29 juin 1933.


OEUFS SUR LE PLAT SANS LE PLAT.

1932 : Huile sur toile – 60 * 42 cm. Morse Charitable Trust, en prêt au Salvador Dali Museum, St Petersburg, Floride.

L’œuf sur le plat sans le plat est un des thèmes chers à Dali, qui l’assimile aux images prénatales et à l’univers intra-utérin.


L’ANGELUS ARCHITECTONIQUE DE MILLET.

1933 – Huile sur toile – 73 * 61 cm. Hanover Gallery, Londres.


CONSTRUCTION MOLLE AVEC HARICOTS BOUILLIS – PREMONITION DE LA GUERRE CIVILE.

1936 : Huile sur toile- 100 * 99 cm. Ancienne collection Peter Watson, Museum of Art, Philadelphie, Etats Unis.

« Le pressentiment de la guerre civile me hantait. Peintre des paroxysmes viscéraux, six mois avant la guerre d’Espagne je terminais Prémonition de la guerre civile espagnole, garnie avec les haricots secs bouillis, ou un grand corps humain grouillait de bras et de jambes qui s’étranglent mutuellement dans le délire.
Ce titre, dont j’ai baptisé ce tableau six avant qu’elle éclate, reste en plein dans les prophéties daliniennes. » S. DALI



GIRAFES EN FEU.

Vers 1936 – 1937 : Huile sur toile – 35 * 27 cm.
Kunstmuseum, Bale , Suisse.


METAMORPHOSE DE NARCISSE.

Vers 1936 – 1937 : Huile sur toile – 50,8 * 78,3 cm. The Tate Gallery, Londres ( collection Edward James).

C’est ce tableau que Dali montra au docteur Freud, lors de leur unique rencontre, à Londres en juillet 1938. Dali a écrit un poème pour illustrer les phases de la création de cette toile et expliquer le sens qu’il lui attribue.


LE SOMMEIL.

1937 : Huile sur toile – 51 * 78 cm – ancienne collection Edward James, collection particulière.

« Grâce à la glorieuse méthode paranoïaque - critique, de nouveaux détails exacts continuent à nous parvenir. Le sommeil est un véritable monstre chrysalitique dont la morphologie et la nostalgie sont appuyées sur 11 béquilles principales, également chrysalitiques, à étudier séparément. Il suffit qu’une lèvre trouve son appui exact dans un coin de l’oreiller ou que le petit doigt de pied s’agrippe imperceptiblement à un pli du drap pour que le sommeil nous étreigne de toutes ses forces. C’est alors que le front horrible s’avance lourdement et s’appuie sur la colonne molle du nez sous forme de tourbillon affaissé, biologique par excellence, le même qui fleurit dans la volute de chair couronnant la courbure dorsale de l’embryon, la volute végétale de la fougère et les volutes de pierre des colonnes de l’architecte même.
Michel-Ange, ce vieillard et authentique embryon, est d’accord avec moi. Il dit que la volute du sommeil est grandiose, musclée, persévérante, absorbée, épuisée, triomphante, lourde, légère et confite ; c’est à dire que Gaudi avait encore mille fois raison.
A droite on distingue la ville estivale bien connue qui surgit dans le rêve ennuyeux de Piero della Frances. A gauche le chien appuyé sur sa béquille ouvre un œil et se rendort »

Salvador Dali. « Le Minotaure. », n° 10 hiver 1937.


LE SPECTRE DE VERMEER DE DELFT pouvant être utilisé comme table, (théorie phénoménologique du « meuble aliment »)

1934 : Huile sur panneau – 24 * 18 cm.
Collection E et A Reynolds Morse, en prêt au Salvador Dali Museum, St Petersburg, Floride.

1940


LE MIEL EST PLUS DOUX QUE LE SANG.

1941 : Huile sur panneau – 49,5 * 60 cm- Santa barbara museum of Art, Californie.

Signé et daté en bas à droite : « Gala Salvador Dali 1941 ».


ENFANT GEOPOLITIQUE OBSEVANT LA NAISSANCE DE L’HOMME NOUVEAU.

1943 : Huilu sur toile – 45,5 * 50 cm – Morse Charitable Trust, en prêt au Salvador Dali Museum, St Petersburg, Floride.


IDYLLE ATOMIQUE ET URANIQUE MELANCOLIQUE.

1945 : Huile sur toile – 65 * 85 cm – Collection particulière.

Le largage de la bombe atomique Little Boy sur Hiroshima, le 6 août 1945 a créé un véritable choc chez Salvador Dali. Cet événement inaugure sa période d’inspiration nucléaire ou atomique.


LES TROIS SPHYNX DE BIKINI.

1947 : Huile sur toile – 30 * 50 cm – Collection particulière.


LA SEPARATION DE l’ATOME. DEMATERIALIZATION NEAR THE NOSE OF NERO.

1947 : Huile sur toile – 76,2 * 45,8 cm- Collection particulière.


LES ELEPHANTS.

1948 : Huile sur toile – 49 * 60 cm – Collection particulière.

Ce tableau a été fait en vue des décors de « Comme il vous plaira » de William Shakespeare, pièce présentée à Rome en 1948 dans une mise en scène de Luchino Visconti, avec des décors et des costumes de Salvador Dali. En toile de fond, les deux éléphants, portant comme ceux de Berlin un obélisque sur l’échine, venaient parfois encadrer une sorte de motif architectural suspendu, entourant lui même une boule de cristal pourpre.


LA TENTATION DE SAINT ANTOINE.

1946 : Huile sur toile – Musées Royaux des Beaux Arts de Belgique, Bruxelles.

Ce tableau fut présenté au concours organisé par Albert Levin pour son film inspiré de « bel ami » de Maupassant. Le prix fut finalement attribué à Max Ernst.

LEDA ATOMICA.

1949 : Huile sur toile – 61,1 * 45,3 cm – Fundacion Gala Salvador Dali, Figueras.

La leda atomica est le tableau clé de notre vie. Tout y est suspendu dans l’espace sans que rien ne touche rien. La mort elle même s’élève à distance de la terre.
S DALI
1950


LA MADONE DE PORT LLIGAT.

1949 : Huile sur toile- 48,9 * 37,5 cm – Marquette University, MilWaukee.

C’est cette œuvre qui fut présentée par Dali au pape Pie XII, le 23 novembre 1949.


CHRIT SE SAINT JEAN DE LA CROIX.

1951 : Huile sur toile – 205 * 116 cm. Glasgow Art Gallery, Grande Bretagne

Ce tableau s’inspire d’une vision du christ dessinée par Saint Jean de la Croix, probablement après une extase.

DALI NU.

1954 : Huile sur toile – 61 * 46 cm – Collection particulière.

Dali nu, en contemplation devant cinq corps réguliers métamorphosés en corpuscules, dans lesquels apparaît soudainement la Léda de Léonard chromosomatisée par le visage de Gala


GALATEE AUX SPHERES.

1952 : Huile sur toile – 65 *- 54 cm – Fundacion Gala Salvador Dali ; Figueras

Cet admirable portrait, signé et daté , Dali 1952 , éclate sur la toile comme « paroxysme de la joie », « monarchie anarchique », « unité de l’univers ». Véritable tour de force technique, il atteint sur le plan mystique un sommet de pureté et de délirante extase. Cet éclatement et cette danse tourbillonnante des sphères nous feront entendre « l’harmonie ou sont les sirènes ».

CORPUS HYPERCUBUS.

1954 : Huile sur toile – 194,5 * 124 cm – Metropolitan museum of Art, New YorK.

« Croix hypercubiqueou le corps du christ devient métaphysiquement le neuvième cube suivant les préceptes du discours sur la forme cubique de Juan de Herrera, constructeur de l’Escurial, inspiré par Raymond Lulle. »

S.DALI

JEUNE VIERGE AUTOSODOMISEE.

1954 : Huile sur toile – 40,5 * 30,5 cm – Collection Playboy, Los Angeles.

« La corne de rhinocéros, de l’ancien unicéros, est en fait celle de la licorne légendaire, symbole de la chasteté. Cette jeune vierge peut s’y appuyer et jouer moralement avec elle, comme du temps de l’amour courtois. »

S.DALI

NATURE MORTE VIVANTE.

1956 : Huile sur toile – 125 * 160 cm – Morse Charitable Trust, en prêt au Salvador Dali Museum, St Petersburg, Floride.

Dans ce tableau, connu également sous le titre Anglais de Still life – Fast moving, dali a figé les objets dans leur mouvement, grâce à son processus paranoïaque - critique. Le déséquilibre qui en résulte dans la composition crée une tension entre la lumière, le paysage marin raphaélesque de gauche et le poids du choux fleur de droite.


LA DECOUVERTE DE L’AMERIQUE PAR CHRISTOPHE COLOMB.

1958-1959 : Huile sur toile – 410 * 284 cm – Morse Charitable Trust, en prêt au salvador Dali Museum, St Petersburg, Floride.

« Au premier plan une effigie du nouveau monde est figurée par un oursin géant entouré de l’orbite d’un satellite artificiel. C’est la forme de la nouvelle terre prophétisée deux ans avant que le vol d’un satellite ne vînt en confirmer le galbe, appelé poire caricaturée, et ou tant d’êtres vivent sans la moindre curiosité pour cette forme »

S DALI


SAINT JACQUES LE GRAND.

1957 : Huile sur toile – 400 * 300 cm – Beaverbrook art gallery, Fredericton, Canada.

Peindre pour la première fois un frisson existentialiste, le frisson de l’unité de la Patrie. Tout dans ce tableau naît des quatre pétales d’un jasmin explosant en un nuage atomique créateur.
Les coquilles Saint Jacques ont leur origine dans la naissance d’Aphrodite en Crète ; elles devinrent ensuite les « crotalos » des castagnettes espagnoles. »


Salvador DALI


1960



LE CONCILE OECUMENIQUE.


1960 : Huile sur toile – 400 * 300 cm – Morse Charitable Trust, en prêt au Salvador Dali Museum, St Petersburg, Floride.


1970


GALA REGARDANT LA MER MEDITERRANEE qui à vingt mètres se transforme en portrait d’Abraham Lincoln. Hommage à Tothko )

1976 : Huile sur toile – 252,2 * 191,9 cm – Collection particulière.

Cette œuvre a été peinte en partant d’une interprétation digitale du visage de Lincoln, qui a été obtenue par le cybernéticien américain Leon D . HARMON.



1980

APPARITION DU VISAGE DE L’APHROTIDE DE CNIDE DANS UN PAYSAGE.

1981 : Huile sur toile – 140 * 96 cm – Collection particulière.

L’Aphrodite de Cnide, attribuée à Praxitèle, est la première nudité divine connue de l’Antiquité grecque, réalisé en novembre et décembre 1981, ce tableau, bien que géométrisant un détail du modèle grec, n’est pas sans rappeler la Chair de poule inaugurale peinte en 1928, par cette fuite à l’infini, obtenue par la mise en perspective de la tranche du visage. Celle-ci est sectionnée en trois parties « le peintre doit avoir trois yeux », dit DALI. Au premier plan, le menton devient globe, le nez et la bouche font penser à la silhouette familière de la paysanne assise, personnage tabou dans l’univers dalidien. Les yeux vides servent de contrepoint aux taches d’eaux qui pastillent le fond. Deux cyprès encadrent la composition ; celui de droite est déchiré par une aile d’oiseau, pendant de la craquelure du visage. A mi hauteur, un autre cyprés étrangement relié par une sorte de guirlande à la cavité oculaire, dessine une idéale triangulation géodésique. Cette immense dalle -ruine flotte au dessus de la terre et des eaux comme l’image solidifiée de l’esprit créateur.
Dali s’est inspiré du nez et de la bouche pour créer le


Photo du Maître DALI



1=Port Lligat, 1959. Dali assoupi au cours d'une promenade en bateau.
2= Port Lligat, juin 1966. Dali dans le patio de sa maison coiffé d'un chapeau polyèdrique créé pour lui par Paco Rabanne.
3=Port Lligat, été 1961. Dali pose dans son atelier coiffé du Casque des Dioscures, créé en vue de sa conférence devant les élèves de l'Ecole Polytechnique de Paris le 12 décembre de la même année. En arrière plan un cygne empaillé représente Zeus amant de Léda, mère d'Hélène soeur de Castor et Pollux, les jumeaux divins. Dans sa conférence, Dali s'identifiait à Castor et Gala, dont le prénom est Elena, à Hélène.
4=Port Lligat, 4 mai 1960. Portrait Vélasquezien de Dali dans les rochers de la Farnera.

5=Port Lligat, 4 mai 1960. Dali posant à la prou de sa barque catalane.

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8=Port Lligat 1974. Dali avec son ange surréaliste aux cornes.

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10=Port Lligat, octobre 1963. Salvador Dali en Don Ruiz, personnage de l'opéra Paillasse de l'italien Leoncavallo.

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13=Port Lligat, août 1970. Dali lauré tenant Dali's Dollars, article de Life Magazine.
14=Cap Creus, 1955. Dali au bain coiffé de la barretine catalane, tenant un bâton de pâtre.


15=Paris 1973. Salvador Dali à l'hotel Meurice en uniforme d'officier de la garde impériale du Tzar Nicolas II.
16=Fauteuils du salon du trône
Le baroque est le contraire de Hieronymus Bosh, Celui-ci étant halluciné par l'obscurité taciturne de forêts nordiques, tandis que les coquillages de grottes de la Méditerranée, avec la luminosité de leur partie rugueuse, et les bossellements des perles baroques qu'ils contiennent sont à l'origine des grotesques et font surgir la clarté la plus joyeuse des racines et branchages les plus obscurs.

17=DALI TENANT LA GRENADE APOCALYPTIQUE
Par l'explosion d'une grenade apocalyptique graver simultanément et instantanément quatre plaques de cuivre formant une boîte. Obtenir ainsi des épreuves directs qui, grâce à ce maximum de violence, donnent un paroxysme de douceur, jamais obtenu dans la taille-douce.

18=
19=Céret, 19 juillet 1968.
20=Château de Pubol, 30 avril 1983. Dali trône avec sa dernière toile La queue d'aronde au château de Pubol.


portrait NB


1=Port Lligat 11 octobre 1959. Portrait au jasmin. Dali a fixé à la pointe de ses moustaches deux corolles de fleur de pissenlit je sème à tous vents.
2=Port Lligat, 11 octobre 1959. Dali tenant la fleur de pissenlit je sème à tous vents, symbole de la connaissance, célèbre cigle des dictionnaires Larousse.
3=Paris, 1971, Dali devant le monument Meissonier. Statue de Meissonier du sculpteur Mercier, anciennement dans les jardins de l'Infante au Louvre, que les Musées ont promis d'apporter au Musée de Figuéras où elle sera installée en grande pompe.
4=Le dur et le mou doivent être équivalents dans l'uvre classique. S'ils sont en plus parallèles, ils atteignent la perfection courtoise des structures palladiennes.
Port Lligat, octobre 1959.
5=Port Lligat, 4 mai 1960. Portrait vélasquézien de Dali dans les rochers de la Farnera.

6=Port Lligat, octobre 1959. Dali, coiffé d'une corne de rhinocéros, avec les fameuses graines volantes de pissenlit "je sème à tout vent" fixées à la pointe de ses moustaches.

7=Paris, mercredi 20 novembre 1954. Dali au laboratoire du musée du Louvre copiant La Dentellière de Vermeer de Delft pendant le tournage du film L'histoire prodigieuse de la Dentellière et du Rhinocéros.
8=Paris, Hôtel Meurice, avril 1964. Dali téléphonant, derrière lui, la reconstitution du veston aphrodisiaque de circa1936.

10=Port Lligat, octobre 1959. Dali présente la fleur de pissenlit je sème à tous vents, symbole de la connaissance, célèbre cigle des dictionnaires Larousse.

9=Paris, 17 mai 1960. Dali devant L'énigme de Guillaume Tell, 1933, exposé au Palais Galliera.
11=Port Lligat, 24 octobre 1973. Dali photographié au bord de sa piscine. Derrière lui, un rocher-totem du Cap Creus.

12=Port Lligat, juin 1960. Sieste dans la baie.

 

 

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